Les analyses de morceaux

Pourquoi ce morceau sonne comme ça ?
Qu’est-ce qui fait que ces accords sonnent bien ensemble ?

Voilà le genre de questions auxquelles nous allons répondre dans cette section.

La méthode d’analyse

Un morceau c’est :

• une grille (plus ou moins compliquée)
• un thème (c’est ça qu’on fredonne le plus souvent)
• une ou plusieurs improvisations

Les morceaux seront analysés selon ces 3 axes afin de définir précisément :

• la ou les gammes/modes utilisés
• relever les aspects les plus marquants afin de pouvoir les répéter et se les approprier
• voire comment on peut analyser autrement pour donner quelque chose de plus ou moins différent

L’analyse de la grille

Que ce soit l’intro, le couplet, le pont, une modulation, la grille sera analysée pour faire ressortir les ponts importants qui font qu’elle sonne comme elle le fait.
Les accords, les gammes utilisées, les changements seront relevés et expliqués pour que les secrets de la composition soient plus clairs et réutilisables.

L’analyse du thème

La plupart des thèmes respectent des règles bien précisent. Ils ne sortent pas comme ça, par hasard (quoi que ça pourrait être bien).

L’analyse des improvisations

Comme le thème, l’improvisation, synonyme de grande liberté, répond le plus souvent à des règles bien établies et utilisées par tous les improvisateurs. Ces règles ne sont cependant pas figées et peuvent être tordues pour sonner d’une façon bien particulière (jouer mineur sur majeur par exemple peut sembler contre-intuitif).

Le choix des morceaux

Pas cantonné à un seul style, le choix passera par le rock, le jazz, le jazz fusion, les standard de jazz, les morceaux rock-pop qui ont fait l’histoire, certains morceaux classés métal voire rock-instrumental.

Une partie des règles évoquées plus haut sont communes à tous ces style, il est important de les voire en actions dans différents contextes.

Les morceaux analysés

Commençons par un morceau pour travailler les doigts : « Message in the bottle » du groupe Police.

Un peu plus soft avec « talkin’ about the revolution ».